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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/171

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PALMIRA.

Palmira parcourut cette lettre avec beaucoup d’émotion ; elle vit bien que tout était rompu entre Abel et Simplicia. Eh ! c’est là mon crime involontaire ! pensait-elle avec désespoir. Ah ! je n’en retirerai pas le coupable fruit, ou je mériterais le supplice que j’ai toujours desiré voir infliger aux ingratitudes sociales. Ne suis-je pas assez condamnable de m’être livrée à des sentimens illicites, qui me forcent d’éviter à jamais les regards vertueux et purs de milord Sunderland, et ceux de Simplicia !

Elle redoubla d’activité pour son mystérieux départ. Elle n’osait employer des moyens connus, étant persuadée de toutes les recherches qui