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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/187

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PALMIRA.

rien tant, que de ne pas partir ; d’ailleurs George contredit l’opinion de James, et répondit d’un heureux passage : ils étaient donc deux contre un du même avis, et l’on s’embarqua.

Ils s’éloignèrent facilement du rivage. Déjà George annonçait avec joie qu’avant cinq heures on serait sur les côtes de France. Son frère, plus expérimenté, répondit gravement qu’il rendrait grace à Saint-Patrice s’ils abordaient sans accident à la fin du jour, mais qu’il ne l’espérait pas. Effectivement, les ténèbres régnaient encore, que les vents se levèrent, et, à la place de la belle et douce aurore, le ciel n’offrit que l’effrayant aspect d’un globe de feu. La tempête ne tarda pas à se