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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/193

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PALMIRA.

jeune paysanne, et auprès de bonnes gens, je vous assure. Sans doute vous étiez passagère sur quelque bâtiment qui aura échoué par l’orage de la nuit ? — Un bien frêle, reprit miss Harville, portait ma personne et ma fortune. Mademoiselle, interrompt vivement Roger, il ne faut s’occuper qu’à rendre grace à Dieu de vous avoir conservé la vie ; mais vous voilà bien pâle, bien fatiguée, acceptez notre cabane pour retraite ; soyez certaine que vous y serez soignée comme si vous aviez avec vous les trésors du nouveau monde.

Palmira remercia en acceptant les offres faites avec une bienveillance et une franchise non équivoques. Elle s’efforça de faire quelques pas ; ne