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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/192

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PALMIRA.

tend une voix douce prononçant ces mots : Ô ! Roger ! qu’elle est belle ! Et Palmira, entièrement rendue à la vie par les secours les plus actifs, se voit soutenue par une femme de vingt ans à-peu-près ; ses grossiers habits, son teint hâlé, n’empêchent pas que l’on ne distingue en elle des traits charmans, et sur-tout une expression de bonté, qui seule l’eût embellie. Un homme partageait les soins qu’elle donnait à Palmira ; son costume était aussi simple que celui de sa compagne ; mais ses joues fleuries, ses yeux brillans, respiraient de même santé et bonheur. Suis-je en France ? dit Palmira d’une voix affaiblie.

Oui, mademoiselle, répond la