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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/196

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PALMIRA.

quand miss Harville fut hors d’état de l’entendre, que voilà une singulière aventure. — Bien heureuse pour nous, qui pouvons nous vanter d’avoir sauvé la plus belle des femmes ! — C’est bien étonnant que, si jeune, si bien mise, elle ait fait la traversée dans une barque de pêcheurs, et encore toute seule avec eux. — Qu’est-ce que cela fait, elle est honnête, vertueuse, j’en suis sûre. As-tu vu comme elle baisait le portrait de sa mère ? Elle lui adressait des paroles si tendres ! puis le rebaisait encore. Ah ! je l’aimerais seulement pour l’amour qu’elle porte à sa mère. En disant cela, Louise essuyait ses yeux avec le coin de son tablier. Tu pleures, ma Louise, reprit Roger en l’em-