Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/197

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
191
PALMIRA.

brassant ; tu ne prononceras donc jamais de sang-froid ce nom de mère ! — Ô Roger ! et Louise pleurait abondamment à ces souvenirs ; mais elle souriait aux caresses de son mari.

Après avoir un peu causé ensemble, elle fut voir dans quel état se trouvait la belle Anglaise. Elle repose, dit-elle, d’un air satisfait, à Roger, qui convint que sa femme la garderait, tandis qu’il irait courir le long du rivage, afin de prendre les informations qu’elle desirait avoir. Louise se plaça à côté de miss Harville, et se réjouissait en voyant de vives couleurs succéder à sa pâleur mortelle ; mais cette erreur ne dura que jusqu’au réveil de Palmira, se