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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/212

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PALMIRA.

rêtant alors, et prenant avec bonté la main de Louise, elle lui dit : Je vous ai interrompue, ma chère ; mais des souvenirs relatifs à une personne qui m’appartient ont excité ce trouble qui vous étonne. Glissez sur des détails trop affligeans pour vous, et apprenez-moi comment vous êtes devenue la femme de Roger. — Mademoiselle, après la mort de ma pauvre mère, j’étais la plus infortunée des créatures, lorsque mon bon ange inspira au fils du propriétaire de ce vieux château (abandonné depuis long-temps, et dont vous voyez là, à gauche, les hautes terrasses baignées par la mer), de venir faire des parties de pêche avec ses amis. Bien qu’il soit l’enfant unique du