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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/211

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PALMIRA.

lui accorda, à condition qu’il me verrait moins souvent. Malheur à toi, ajouta son père, si tu es jamais assez vil, (le mot est bien dur, mademoiselle) pour épouser ta Louise ! Roger ne répondit rien, et ne cessa pas d’être notre appui.

À cet instant, Louise balbutia. J’avais été malheureuse, mais je ne connaissais pas le comble du désespoir. Il arriva ; je perdis ma mère ; et, dans une situation comme la mienne, il vaudrait mille fois mieux mourir soi-même. Ah ! Louise, s’écria Palmira, vous avez bien raison ; par-tout, par-tout, il faudra donc que l’on me fasse sentir… Elle allait ajouter la fatalité de mon existence, quand elle s*apperçut de sa folie. S’ar-