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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/214

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PALMIRA.

chaque compliment que l’on m’adressait. M. Charles le remarqua, plaisanta un peu, puis nous dit : Il faut vous marier, je serai le parrain de votre premier enfant. Roger avait soupiré, et nous n’avions rien osé répondre.

Quelques jours après cette promenade, M. Charles fit un voyage assez long. À son retour, nous le revîmes dans le pays ; mais il n’était plus joyeux comme autrefois. Plus de parties de plaisir, d’amis, de sociétés ; seul et mélancolique, il errait sur le rivage. La vieille concierge du château nous dit même qu’il passait une partie des nuits à gémir sous les marroniers qui l’entourent. Nous étions affligés de savoir