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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/215

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PALMIRA.

si chagrin cet aimable jeune homme. Un soir, il nous rencontra, Roger et moi. Il nous demanda si nous étions mariés. Hélas ! non, monsieur, répondit le premier. — Et vous vous aimez toujours ? — Hélas ! oui, repris-je ; il sourit, et dit à Roger : Mais, pourquoi n’épousez-vous pas cette jolie fille ? Alors je me décidai à conter mes malheurs à M. Charles. Ils parurent lui faire une vive impression. Préjugés terribles ! s’écria-t-il (je me le rappelle) en se frappant le front, par-tout tu feras donc des victimes ! Les larmes lui vinrent aux yeux, et il nous assura qu’il voulait absolument faire notre bonheur ; que, devant aller incessamment à Rouen, il parlerait au père Roger, tâcherait