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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/34

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PALMIRA.

adopterait, en convenant d’abord que toutes les dames de la maison seraient à visage découvert.

Palmira, qui avait puisé dans ses montagnes, et sur-tout dans son cœur, un grand enthousiasme pour Ossian, voulut représenter la belle et touchante Malvina, vêtue d’une tunique de lin, ses cheveux épars, telle enfin que devait être une des filles de l’antique Morven. Me permettrez-vous, dit vivement M. de Mircour, de figurer Oscar ? Palmira baissa les yeux. On applaudit à ce projet, ensuite on convint unanimement de laisser à l’imagination de Mathilde le soin d’indiquer à chacun le costume qui lui conviendrait.

Elle remercia de l’hommage qu’on