Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/35

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
29
PALMIRA.

rendait à sa bizarrerie, assurant qu’il ne fallait que de ce travers d’esprit pour justifier la confiance que l’on voulait lui témoigner. Regardant d’abord ladi Élisa, elle lui dit : Des formes si parfaites, si délicates, s’adaptent avec l’idée que nous nous formons d’une ombre heureuse. Vous serez donc la tendre Euridice, lors de son séjour aux champs élysées.

Vous, ma chère Simplicia, continua Mathilde, qui nous montrerez aussi votre joli visage, embellissez-le encore, s’il est possible, avec la coiffure de la jeune Iphigénie, et le reste du vêtement semblable à celui de la touchante victime. Abel est digne de porter les armes d’Achille. J’imagine que la magnificence ordinaire