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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/41

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PALMIRA.

ceux de l’innocence et de la vertu, devait vous en imposer. — Belle miss, cette parenté-là n’est pas très-prouvée, ou du moins on prétend, dans le monde, que l’on ne dit pas précisément de quel côté elle est venue.

Vous me traitez indignement, reprit Palmira avec noblesse ; mais il est de certains personnages dont le délire est si méprisable, que l’on se sent capable de dédaigner leurs outrages. — Ravissante fierté ! ô miss Harville, elle est plus séduisante que le sourire d’une autre.

Dans ce moment sir Abel approcha ; Palmira fit un nouvel effort pour se dégager de la place où Cramfort la retenait malgré elle. Son maintien,