Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/40

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
34
PALMIRA.

Quand pourrai-je vous rejoindre, vous inviter à réflechir sur votre situation ? Faite pour donner des lois à l’univers, ici vous êtes dépendante, soumise. Le refroidissement de ladi Élisa, un caprice de Simplicia, peuvent vous renvoyer dans vos montagnes. Les êtres sensibles vous plaignent ; les autres, je ne peux pas exprimer les sentimens qu’ils se permettent d’avoir. Osez être heureuse, libre, et dès demain je m’occupe des moyens de vous rendre à une brillante destinée.

Audacieuse proposition ! s’écria enfin Palmira. Oubliez-vous, monsieur, que vous parlez à une parente de milord Sunderland ? Et ce titre seul, si vous méconnaissez