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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/55

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PALMIRA.

celui de M. de Mircour. Mais, mesdames, dit celui-ci, qui nous procure l’avantage de vous rencontrer ? Probablement, répond Mathilde, le même motif qui vous a amenés ici. La matinée, quoique froide, est belle ; et nous avons pensé que l’air nous ferait plus de bien, nous rafraîchirait davantage qu’un sommeil incertain après une nuit si fatigante.

J’ai donc proposé à miss Harville cette promenade, que nous voulons prolonger jusqu’à l’avenue de Kesengton. Il est très-heureux de vous trouver ici ; vous allez nous accompagner, et nous sauver le ridicule de paraître deux romanesques beautés, promenant leurs amours infortunées.