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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/57

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PALMIRA.

s’avançant vers sir Abel, lui demande à l’oreille en souriant, si c’est un tournoi au lieu d’un duel qui se prépare. Abel lui explique froidement en deux mots l’aventure, et le prie de se joindre à lui pour inventer un prétexte qui leur permette de s’éloigner sans affectation de ces dames. Non, non, sir Alvimar, répond-il, nous aurons toujours l’occasion de nous couper la gorge ; et j’aurai peine à retrouver le vif plaisir d’une promenade matinale avec votre aimable sœur et miss Harville. — J’apprécie, sans doute, beaucoup le charme de leur présence ; mais elle est cruellement gênante en ce moment. Jamais, sir Abel, jamais. Et voilà lord Cramfort causant paisible-