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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/59

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PALMIRA.

gez de me conduire : Ma sœur, dit Abel avec un peu d’humeur… — Mon frère, un vieux tuteur, gênant et jaloux, ne pourrait faire la moindre objection sur cette innocente démarche : d’ailleurs, il est des heures de folie dans la vie ; la mienne a sonné. Milord, je suis prête à partir.

Je n’ai pas l’honneur, reprend le chevalier Jones, d’être connu de miss Harville ; mais, si elle veut bien accepter mon garrick, un de ces messieurs la conduira, et j’irai à pied avec l’autre. Palmira le remercia, disant qu’une longue course n’effrayait pas une habitante des montagnes. Tout en causant ainsi, on se trouva près des voitures. Mathilde dit tout