Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/70

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
64
PALMIRA.

terai : mais que l’Écossaise frémisse ! qu’elle ne croie pas ma haine impuissante ! ce sera me venger assez, que de la faire connaître : les épouses tendres, les jeunes amans, apprendront de moi à s’en méfier, puisqu’elle se plaît à troubler les liens les plus doux. Miladi Arabel appelle-t-elle ainsi les nôtres ? lui demanda son mari. Elle le quitta en ce moment, ainsi que sa belle-mère, pour courir, d’abord chez ses amies intimes, verser des larmes dans leur sein, disait-elle en arrivant ; mais la durée de sa visite se passait en calomnies, en imprécations contre la pauvre Palmira : ensuite elle se rendit chez ses nombreuses connaissances, afin de leur communiquer son amertu-