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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/69

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PALMIRA.

S’afficher ainsi ! accorder l’honneur d’un combat ! — Jamais, miladi, de plus beaux yeux n’enflammèrent le courage d’un brave chevalier ! — Quelle insolence ! me parler de ses beaux yeux : comme cet éclat va augmenter l’impertinence de son maintien ! que son orgueil va redoubler, en apprenant qu’elle a fait couler mes larmes ! — Elle a assez de motifs de vanité, sans se prévaloir d’un aussi étrange. — Je pars demain ; je vais rejoindre ma sœur la duchesse de Neuwcastel. — Je desire, miladi, que l’aspect d’une jeune beauté ne vous fasse pas fuir ce nouvel asile. — Quelle ironie ! Non, non, monsieur, je ne vous laisserai pas mener ainsi la plus scandaleuse conduite. Je res-