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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/72

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PALMIRA.

taient à peine de la saluer : les femmes âgées répétaient souvent devant elle : Que la beauté était un don bien dangereux ; que les lois devraient punir celles qui en font usage pour séduire des êtres déjà engagés. Quand il se donnait des fêtes, tout Gros-Venor-Square recevait des invitations, excepté miss Harville.

Cela devint trop marqué pour que ladi Élisa ne s’en apperçût pas. Elle vit bien que l’aventure du duel avait été envenimée, et que l’on accusait son innocente Palmira. Crainte d’affliger un cœur qu’elle connaissait susceptible à l’excès, elle n’osa lui en parler ; mais elle forma le projet de prier son frère de les laisser quitter Londres, au moins pour quelques