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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/73

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PALMIRA.

mois. Palmira aussi n’attendait qu’un moment d’effusion pour solliciter la même permission.

Un soir que l’on était à prendre le thé en famille, ladi Élisa reçut une lettre du ministre Orthon, où il lui mandait que sa fille se plaignait de l’oubli de ses chères compagnes d’Heurtal.

Nous avons trop négligé dans notre dissipation, dit Palmira à sa cousine, une simple et véritable amitié : je desire réparer mon tort en priant ladi Élisa et milord Sunderland de me laisser aller passer quelque temps chez monsieur et madame Orthon. Je retrouverai, ajouta-t-elle d’un ton oppressé, sous leur modeste toit, l’estime, la tendresse, les égards.