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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/80

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PALMIRA.

Palmira, qu’il ne pût éprouver un doux intérêt pour Simplicia. Eh ! qui d’ailleurs eût pu le lui refuser ? Pourquoi les ai-je vues toutes les deux au même instant ? se disait-il ; ah ! si j’eusse connu Palmira un jour plus tard que sa cousine, mon ame entière eût appartenu à celle qui m’est destinée.

Palmira était redevenue plus obligeante pour lui depuis l’aventure de lord Cramfort ; mais elle n’en fuyait pas moins les occasions de le voir et de l’entendre. Elle passait presque toutes ses journées au presbytère, à travailler avec madame Orthon, à écouter attentivement la morale pure du vertueux ministre, enfin à faire des courses charitables avec Poly ;