Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/82

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


CHAPITRE XVI.




Monsieur de Mircour était extrêmement chagrin ; il n’avait plus que quinze jours à rester en Angleterre, et ses affaires de cœur étaient bien peu avancées. La pénétrante Mathilde les avait devinées. Je n’aurais jamais cru, lui dit-elle un jour, un Français si discret. Vous aimez ici, M. de Mircour ? — Il serait difficile, madame, que cela fût autrement. — Point de galanterie pour esquiver une confidence. Voyons un peu qui ce peut être : serait-ce ladi Simplicia ? mais non, vous êtes trop l’ami d’Abel ; et, si c’était moi ? cependant j’ai peine à