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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/83

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PALMIRA.

le croire, n’ayant jamais inspiré d’amour sans me l’entendre déclarer le quatrième jour au plus tard, et voici trois mois que vous soupirez, et que vous vous taisez. Nous avons bien encore ici miss Harville, avec sa mine grave, son maintien froid. — Oh ! comme vous dépeignez la plus belle des femmes ! — La plus belle des femmes est celle que l’on aime ; ainsi c’est miss Palmira. Mal-adroit Charles, attendez-vous donc qu’on vienne vous la présenter ? — Adroite ladi Mathilde, mille fois bonne et aimable, puis-je espérer ne pas vous voir contraire à la véritable passion que je ressens pour votre amie ? — Allez, Charles, je crois que personne ici ne le sera à vos intentions.