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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/85

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PALMIRA.

sesseur de plus de trois cent mille livres de rente. Ah ! ma mère ! les trésors des deux mondes ne la valent pas. — Mais, Charles, vous êtes bien jeune pour songer à vous marier ! — Je vous devrai plus d’années de bonheur.

Ensuite, reprit madame de Mircour, je ne puis faire mes démarches sans consulter votre père. Mon Dieu ! dit Charles avec impatience, voici vingt-deux ans qu’il ne connaît d’autre volonté que la vôtre. On a déjà fait pressentir que madame de Mircour n’était pas très-éloignée d’un pareil mariage, qui lui promettait, quand elle reviendrait en Angleterre, séjour qui lui plaisait beaucoup, d’y vivre d’une manière analogue à son