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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/84

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PALMIRA.

Il se fit répéter cette précieuse assurance, et le soir, restant plus tard qu’à l’ordinaire chez sa mère, il s’y promenait à grands pas, d’un air agité, en soutenant avec beaucoup de distraction la conversation de madame de Mircour, qui finit par lui dire : Qu’avez-vous donc, Charles ? — Ah ! Madame, des inquiétudes, qui, si elles n’ont pas un terme, me conduiront au tombeau. — C’est donc bien grave ? — J’adore miss Harville ! si je ne l’obtiens pas de votre bonté et de sa bienveillance, je suis désespéré ! — De sa bienveillance ! je crois que vous pouvez l’espérer : malgré qu’elle soit alliée à une famille puissante, elle ne doit pas dédaigner le fils unique de M. de Mircour, pos-