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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/94

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PALMIRA.

l’attente d’un heureux événement. — Nous étions au moment de sanctifier notre engagement quand l’impitoyable destin me l’enleva. — Comment ! ladi Élisa, vous ne fûtes jamais mariée ? — Le ciel me refusa ce bonheur.

À ces mots la physionomie de madame de Mircour reprit sa sécheresse ordinaire ; elle abandonna la main de Palmira, qu’elle tenait depuis le moment où sa mère la lui avait présentée, et retomba dans son fauteuil en disant : J’étais loin de m’attendre à un semblable aveu. Il régna un profond silence, pendant lequel Palmira cachait son visage dans le sein de ladi Élisa.

Madame de Mircour le rompit la