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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/95

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PALMIRA.

première avec une sorte d’embarras, où l’on remarquait un violent dépit et une nuance de mépris. Elle dit alors : J’ignore sous quel aspect on considère certains préjugés en Angleterre ; mais, en France, ils sont terribles, et il n’existe pas de puissance qui puisse décider M. de Mircour à recevoir pour sa belle-fille un enfant naturel. N’insultez pas ma mère, s’écria Palmira, dont le regard était foudroyant et l’accent terrible ; et croyez que, si je ne respectais le lien qui vous unissait à mon père, je vous ferais sentir la différence qui règne entre ladi Sunderland et madame de Mircour.

— Songez plutôt, reprit celle-ci avec mépris, à la distance qui existe