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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/10

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PALMIRA.

baiser cent fois ses mains, se livrer à une sorte de délire ; tels furent les premiers mouvemens que le passionné Charles manifesta. Miss Harville, ma belle cousine, vous en France ! ici ! quelle surprise et quel bonheur !

Palmira, troublée et fâchée d’une pareille aventure, lui répond gravement : Oui, M. de Mircour, c’est moi ; mais, n’étant plus entourée, comme il y a quelques mois, d’une mère tendre, et d’amis respectables. Je suis seule, seule au monde ; et cette situation m’inspire une sévérité de conduite qui ne me permettra pas de vous voir. — Ô miss Palmira ! chère et cruelle femme, ne m’enlevez pas ainsi au ravissement que me pro-