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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/102

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PALMIRA.

où ce grand homme se reposait de préférence. Là, elle lisait son roman avec d’autant plus d’intérêt, qu’elle trouvait nombre de rapports entre l’histoire de Julie d’Étanges, et celle d’Élisa Sunderland.

Un soir, elle ne put s’échapper qu’assez tard (M. de Morsanes ayant eu beaucoup de monde à dîner) pour aller faire sa promenade favorite. Le ciel était superbe, le soleil couchant se réfléchissait dans les eaux, le parfum des fleurs s’exhalait avec une odeur ravissante. Miss Delwine contemplait ce délicieux spectacle appuyée contre une grotte, située sur le bord d’un ruisseau, où quantité de saules pleureurs penchaient leurs têtes fléchissantes, et