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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/103

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PALMIRA.

elle se rappelait que dans le parc de Sunderland, il existait un endroit entièrement semblable ; il était même l’asile favori de sir Abel.

Ce nom-là réveillait toujours en elle de longs souvenirs lorsqu’il se présentait à son imagination. Elle s’y livrait cette fois avec plus de douceur que d’agitation, situation peu ordinaire à son cœur, lorsqu’elle entend parler anglais dans la grotte. Elle tressaille, et voudrait s’éloigner ; mais un pouvoir irrésistible la retient ensuite. Qu’a-t-elle à craindre ? puisque le son de la voix lui est entièrement inconnu ; mais elle distingue parfaitement ces paroles, qui semblaient être la continuation d’une conversation (qu’elle n’avait pas entendue d’abord,