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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/107

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PALMIRA.

Morsanes et sa société, qui venaient la chercher. La première lui dit en souriant : J’avais tort, ma chère miss Delwine, de redouter pour vous l’ennui de la solitude. Palmira s’empressa de répondre que cette solitude avait été dérangée par la rencontre inattendue de ses deux compatriotes, dont l’un était milord D…, fils de l’ambassadeur d’Angleterre en Espagne ; (on pense bien qu’il devait être nommé le premier,) et l’autre, sir Abel Alvimar. Avec une extrême politesse, M. de Morsanes, s’en approchant, les prévint que les auberges qui avoisinaient Ermenonville étaient détestables, et qu’il serait infiniment flatté s’ils voulaient disposer de sa maison.