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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/114

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PALMIRA.

pria celui-ci d’avoir la complaisance de chanter. Il sera au côté de Palmira, accompagné par elle ; bien certainement il ne refusera pas.

Il lui rappelle un air des montagnes d’Écosse, qu’elle se plaisait autrefois à jouer fréquemment. J’ai engagé, continua-t-il, un de mes amis à faire des paroles sur cet air charmant. L’auteur est sans talens ; mais il a exprimé des sentimens bien vrais, et ses accens pourront peut-être intéresser. Palmira se souvint sur-le-champ d’un de ces airs favoris, et la voix mélodieuse d’Abel commença une romance dont ses rapports avec Simplicia et Palmira formaient le sujet, sous les noms supposés d’Edgar, d’Iseult et d’Edwige.