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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/119

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PALMIRA.

Palmira effrayée se lève cependant de sa place, et approche de la fenêtre. Le premier rayon de l’aurore commençant à paraître, elle put distinguer sir Abel dans le parterre sur lequel donnait son appartement. Quelle imprudence ! s’écrie-t-elle, vous me faites bien détester l’hospitalité que vous respectez si peu. — Votre vertu si pure écarte tous les soupçons qui pourraient naître d’une entrevue nocturne, et, il faut absolument que je vous parle, avant le réveil de mon ami. — Vous n’avez rien à me dire ; je n’ai rien à entendre. — Oh ! si, j’ai beaucoup à vous dire… Miss, Palmira, un instant de complaisance, descendez, dans le jardin ; le grand jour va paraître ; trois heures sont