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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/120

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PALMIRA.

sonnées il y a long-temps. — Retirez-vous, sir Abel, ayez vous-même cette condescendance dont vous me parlez. — Ladi Élisa, ombre chérie ! inspire ta bien aimée, préside à l’entrevue que je sollicite, et qui peut influer sur le bonheur de ta Palmira ! Celle-ci, entraînée par cette invocation, finit par promettre un quart-d’heure, un unique quart-d’heure. Alors elle descendit trois marches attenant ses croisées, et qu’Abel avait eu la délicatesse de ne pas franchir.

Il la conduisit sous un berceau de lilas, où se trouvait un siége de verdure, en la remerciant avec transport. Cependant, lui disait-il, vous ne m’avez accordé que quelques minutes, et c’est bien peu pour celui qui