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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/122

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PALMIRA.

on voyait bien que l’obstacle ne partait pas de son cœur ; aussi Abel, au comble du ravissement, s’écria : Notre sort est fixé. Je dois l’avouer, un doux intérêt pour Simplicia, peut-être un peu d’ambition, plus encore ma tendresse pour mon père, et la crainte de son inflexibilité, m’ont fait penser long-temps qu’une barrière insurmontable nous séparait ; mais si milord Alvimar ne veut rien sacrifier pour mon bonheur, lui devrais-je davantage ? Une nouvelle que j’ai reçue avant mon départ d’Espagne, ma joie en vous retrouvant hier, celle sur-tout que je viens de ressentir lorsque, promenant mes anxiétés dans l’ombre de la nuit, je