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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/123

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PALMIRA.

vous ai entendue répéter la romance d’Edgar, enfin l’émotion que vous éprouvez en m’écoutant, voilà les preuves les plus certaines qu’un faux préjugé, de vaines délicatesses, ne doivent plus nous retenir.

Palmira voulait parler. Ne m’interrompez pas, ajouta-t-il en sortant une lettre de son porte-feuille, et laissez-moi vous lire ce papier qui m’est arrivé comme je viens de vous le dire, très-peu de jours avant de quitter Madrid. Il m’a été renvoyé de Londres avec ceux qui lui sont relatifs, le tout très-exactement cacheté.


De la Jamaïque, ce 15 novembre 1780.

« J’ai la douleur d’informer sir Abel Alvimar qu’il vient de perdre