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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/13

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PALMIRA.

s’en appercevoir, et eut la délicatesse de changer de conversation. C’est mon heureuse étoile, lui dit-il, qui m’a guidé dans ces lieux où je n’étais pas venu depuis long-temps, et qui m’a fait prévenir ma mère que j’y passerais quelques jours. Je quitte à l’instant ces contrées, reprit miss Harville avec une hauteur imposante, si, ce soir, vous ne retournez pas au Hâvre. Je tremble que mon séjour ne soit connu de votre mère. Ô ciel ! celle qui me traita si outrageusement à Sunderland, ici me foulerait à ses pieds. Nous vous sommes odieux, dit tristement Charles. — Non, mon cousin, votre affection m’honore et me touche ; mais