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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/14

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PALMIRA.

ne l’exaltez pas, mille obstacles nous séparent.

Je saurai les braver tous, reprit Charles avec feu : n’ai-je pas éprouvé que je ne puis vivre sans vous ? Je jure, en face de ce couple simple et vertueux, de n’exister que pour Palmira, de la suivre par-tout, si elle me laisse entrevoir l’espérance de devenir un jour son époux. — Cessons de traiter un pareil sujet sur lequel nous ne pourrions jamais être d’accord. Et ne troublons pas le peu d’instans que nous devons passer ensemble.

Charles obéit pour quelques momens, et s’empressa alors de s’informer de sir Abel. Palmira rougit