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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/148

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CHAPITRE XXXIII.




Laissons Palmira passer dans cette retraite un été moins riant pour elle que l’hiver rigoureux qui l’avait précédé, et revenons à sir Abel affligé, avec toute la force dont son ame était susceptible, d’avoir perdu miss Harville pour la vie.

La rencontre de Charles l’avait véritablement saisi, et il ne se trouva à son aise que lorsque celui-ci lui eut appris qu’il partait pour l’Amérique sous peu de jours. Abel n’avait plus la générosité de desirer qu’un autre pût faire le bonheur de sa Palmira, et l’idée mélancolique