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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/149

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PALMIRA.

qu’elle se dévouait à une existence triste et isolée, ne pouvant la partager avec lui, n’était pas sans attraits pour son cœur.

Ils arrivèrent à Londres. Milord Alvimar reçut son fils avec une extrême sévérité. Ladi Mathilde chercha à adoucir le chagrin qu’elle causait à son frère par ses manières aimables et tendres. D’ailleurs il lui ramenait milord D…, ce qui valait bien quelques caresses de plus.

Arthur perdait toujours de sa gravité près de sa jolie future. Cependant il conçut un peu d’humeur en la voyant, le soir même de son arrivée, entourée d’une jeunesse brillante dont elle ne fuyait pas les hommages. Il y a de belles femme en Es-