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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/152

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PALMIRA.

trument ? Abel l’ayant apporté, sa sœur ne répondit qu’en chantant délicieusement un air dont la musique et les paroles étaient espagnoles. Milord, sentant tout le prix de ce procédé, s’écria rayonnant de joie : Qu’il est glorieux pour l’Espagne que vous adoptiez quelquefois son langage et ses usages ! J’ai pensé, répondit-elle en baissant ses grands yeux noirs, que je pourrais y aller un jour.

Son Arthur s’assit à ses côtés ; tout fut oublié, et milord Alvimar en rentrant vit avec plaisir une si parfaite intelligence ; il leur souriait souvent, leur adressait continuellement la parole ; mais, sitôt que son fils se mêlait de la conversation, il affectait de se taire.