Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/153

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
147
PALMIRA.

Abel, vivement affligé de la conduite de son père, suivit Mathilde lorsqu’elle se retira chez elle, et lui exprima ses chagrins. Mathilde l’assura que le jour où il voudrait bien se décider à faire quelques démarches pour son bonheur, il retrouverait les bontés du meilleur des pères. — Voyez-vous toujours intimement le duc de Sunderland et sa fille ? demanda Abel. — Sans doute ; c’est moi qui ai donné la dernière perfection au chef-d’œuvre d’éducation de Simplicia, en communiquant à cette ame neuve la prudence qui doit la diriger dans le monde. Abel répliqua qu’il était convaincu de l’excellente théorie des principes de sa sœur ; il voulut encore lui parler, mais il