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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/173

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PALMIRA.

avec sa bienveillance ordinaire, lui demanda de ses nouvelles.

Abel, charmé de le retrouver si obligeant, se livra au plaisir de le voir et de causer avec lui. Ils parlèrent assez long-temps sur l’Espagne, et de leur ambassadeur. Milord Alvimar, ayant à s’occuper d’affaires importantes avec son ami, invita son fils, en souriant un peu, à aller rejoindre sa sœur. Abel se retira en effet, pénétré du dernier regard, rempli d’affection, que lui avait lancé Sunderland.

Ladi Simplicia déjeûnait dans ce moment avec Mathilde. Abel vit bien qu’elle était aussi jolie à l’éclat du grand jour, dans le plus simple des négligés, qu’elle le lui avait paru le