Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/174

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
168
PALMIRA.

soir du bal étant magnifiquement parée. Ému lui-même du trouble qu’il excitait sur ce charmant visage, il fut empressé, chercha à plaire. Simplicia reprit à la fin une contenance assurée, et parut excessivement aimable. Ses expressions étaient élégantes sans être recherchées. Une attrayante douceur, une certaine ingénuité, respiraient dans ses entretiens comme sur tous ses traits. Mathilde qui desirait extrêmement de la faire valoir, l’égaya, l’anima. On passa plus d’une heure ensemble ; et Abel, et Simplicia, s’écrièrent : Quoi ! déjà ! quand milord Sunderland fit dire à sa fille qu’il l’attendait pour partir.

Abel lui donna la main jusqu’à sa voiture. Lorsqu’elle s’y trouva seule