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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/189

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PALMIRA.

rencontré cette chère fugitive, depuis qu’elle nous a si cruellement abandonnés ?

Abel se rappelant la promesse qu’il avait faite à miss Harville, et sentant bien d’ailleurs que ce n’était pas là le moment de l’enfreindre, répondit à Simplicia qu’il ne pouvait satisfaire en rien son inquiète amitié. Dans cet instant, on vint le demander ; il sortit, après avoir adressé encore des expressions affectueuses et tendres à Simplicia.

À peine était-il hors de l’appartement, que Mathilde assura son amie qu’il était profondément amoureux d’elle. Ah ! reprit cette sensée jeune personne, son cœur reçoit bien promptement de nouvelles impressions ! s’il