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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/190

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PALMIRA.

oublie ainsi Palmira ! que ne dois-je pas redouter ? — La raison, le devoir lui ont commandé le sacrifice de miss Harville, répondit Mathilde ; et ils se réunissent maintenant aux charmes de sa Simplicia, pour la lui faire aimer éternellement.

Celle-ci le desirait trop pour ne pas l’espérer, et les touchantes et naïves caresses qu’elle prodigua à la sœur d’Abel étaient bien l’interprète de ses secrets sentimens pour lui.

En rentrant dans le salon, elles trouvèrent tout le monde occupé d’une Française qui venait d’arriver dans le bal, présentée par miladi Ranswill, sa parente. Madame la comtesse de Belmont, ainsi s’appelait l’étrangère, âgée à peu près de vingt-quatre