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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/19

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PALMIRA.

Ensuite Charles lui demanda si elle avait quelque retraite en vue. Elle avoua que, si ses moyens le lui permettaient, elle desirerait fortement se réfugier dans quelque abbaye des environs de Paris, séjour où il serait difficile qu’elle fût devinée ; mystère essentiel pour elle, le repos de sa vie en dépendait, ne pouvant plus, pour de puissantes raisons, revoir ceux dont le souvenir cependant lui était bien cher et bien respectable.

Charles fut étonné, mais non mécontent. Il eût voulu qu’il n’existât dans l’univers, pour Palmira, que Charles de Mircour. Il lui observa néanmoins, que sa jeunesse, sa beauté, le manque de recommandation