Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/20

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
14
PALMIRA.

lui attireraient quelques fâcheux désagrémens dans des lieux qui devraient n’être habités que par de hautes et douces vertus, mais qui renferment l’envie, la calomnie, le despotisme, et mille petitesses.

Palmira l’accusa d’exagération, et tenait toujours à son projet. M. de Mircour rêva un instant, et lui dit ensuite : Auriez-vous la bonté de recevoir de ma part un conseil ? — Certainement, si la prudence l’a dicté. Charles lui apprit alors qu’il existait une sœur de son père à elle, veuve d’un gentilhomme peu fortuné. Elle demeurait dans une terre à quatre lieues de la mer. Elle est brouillée avec ma mère, ajouta-t-il, et il ne m’est pas permis d’avouer de quel