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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/191

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PALMIRA.

ans, avait l’air infiniment plus jeune encore : elle le devait à une taille au-dessous de la médiocre, à une tournure que les Graces semblaient avoir elles-mêmes formée. De très-beaux yeux, des dents charmantes, faisaient oublier ce qui pouvait manquer de régularité dans le reste de sa figure. Une excessive élégance, un manége rare de coquetterie, une naissance distinguée ; tels étaient les différens avantages qui avaient valu à la comtesse de Belmont la réputation d’une des plus jolies femmes de la cour de France, célébrité qui l’avait suivie en Angleterre, où elle était venue passer quelque temps chez miladi Ranswill, sa cousine.

Depuis peu de jours à Londres,